Qui suis je ?

Je suis avant tout une personne libre et je le revendique.

A 57 ans, j’étais usée physiquement, intellectuellement par un métier d’une exigence dont personne ne peut avoir idée (Ingénieur Alcatel-Lucent). J’ai « profité » d’un licenciement économique à 58 ans. J’avais réussi à passer sur un poste de gestion la dernière année qui étonnamment était plus valorisant mais nettement plus reposant (eh oui !). Cette année a été une transition bénéfique avant de partir vers l’inconnu.

Le 1er janvier 2013 libérée de ce poids, j’étais prête et confiante dans l’avenir, "dans l’accueil" de ce qui se présenterait à moi.

Mais le constat était là : à 58 ans, j’étais vieille, pleine de toutes sortes de problèmes de santé plus ou moins récurrents. Et j’ai en mémoire quelque chose de frappant, et tellement révélateur : mon mari et moi nous sentions la vieillesse. Cette odeur, je l’ai compris après, trahit la présence de toute la toxicité emmagasinée depuis des années et qui suinte de notre corps.

Par « hasard », et sentant qu’un nettoyage était nécessaire, j’ai fait une "rando-diète". En fait il s’agissait d’un jeûne de 6 jours, et je dois reconnaître à Monique Poupart de m’avoir fait découvrir notre capacité incroyable « d’auto-guérison » et bien plus, grâce aux explications qui émaillaient notre séjour. Je lui reproche tout de même son côté excessif et militaire mais qui peut convenir à d'autres. 

Cela a été pour moi un départ, ayant constaté d'emblée un grand changement en moi, je ne me suis pas contentée de cet apprentissage.

Mon côté "scientifique", curieux, m'a fait m'interroger et chercher à comprendre.

L'accent mis sur l'EAU a été un fil rouge conducteur dans mes "recherches". L'eau m'a conduite à Jeanne Rousseau, à la bioélectronique et je n'ai eu de cesse d'approfondir le sujet tellement celui-ci a résonné en moi comme une évidence

L'association bioélectronique ne proposait aucune formation, j'ai suivi les stages de santé naturelle de Roger Castell , qui m'ont apporté un complément précieux en terme de pratique de santé naturelle parce que déduite de la bioélectronique Vincent. Puis des séminaires de bioélectronique qui ne m'ont pas toujours satisfaite mais qui apportaient encore quelques réponses. J'ai approfondi dans les livres de Roger Castell, de Cannenpasse, Riffard et Danze, d'Annett Helen Kreuwells.

 

Il faut savoir que depuis ce premier jeûne j'avais complètement changé mes habitudes alimentaires et je m'y tiens depuis, elles sont telles que décrites sur ce site. Et armée de quelques instruments de mesures dont je me suis équipée, je fais de temps en temps des mesures bioélectroniques d'urine. Les premières étaient tellement catastrophiques, témoignant d'un terrain très dégénéré (malgré ce premier jeûne) que j'avais mis çà de côté.

Mais j'ai continué dans ces nouvelles habitudes avec constance, tout en satisfaisant ma gourmandise (faisant le choix dans ce cas du "moins mauvais").

A l'occasion, quelques mesures ont montré que mon terrain se rétablissait lentement.

En 2016, alors que j'avais repoussé depuis 3 ans, je me suis décidée à faire un jeûne de 3 semaines, j'avais choisi "chemin jeûnant" pour être encadrée par Sylvie et Fabienne dont la gentillesse et le soutien sont un véritable baume. Mais imprégnée des rigueurs du premier jeûne, j'ai fait ce jeûne "hydrique", en ne buvant que de l'eau (pas assez - attention à la déshydratation !). Je pense tout de même que le jeûne peut être émaillé de quelques nourritures liquides (voire exceptionnellement solides, à condition que celles-ci proviennent de la nature sans transformation). Je précise que j'avais préparé mon jeûne par une descente alimentaire (pas très compliquée pour moi compte tenu de la façon dont je m'alimente) et que la reprise alimentaire doit être rigoureusement étalée sur 3 semaines (ce que je n'ai pas bien respecté et qui m'a valu quelques frayeurs).

Mais miracle, les mesures bioélectroniques de l'urine à 20 jours de jeûne correspondaient à des mesures de santé. (Si le jeûne n'avait pas été qu'hydrique, aurait-ce été le cas ?)

J'ai complété avec des cures occasionnelles de Quinton, de décoction d'aubier de tilleul  ... et plus régulièrement de la vitamine C bien sûr.

Toujours est-il que à 62 ans (en 2017) j'ai retrouvé une santé que m'envieraient pas mal de quarantenaires.

A moins que 40 ans ne soit la période où se révèlent justement les dégâts de toute cette toxicité accumulée (vaccins, environnement, stress, mauvaises habitudes ...). C'est à cet âge qu'on m'avait détecté une maladie auto-immune, non des moindres, dont je n'ai plus aucune trace, ni symptôme désormais.

Pour en revenir à cette période, j'avais réagi à cette annonce en me demandant "si tout ce que j'ai fait jusque là m'a mené à la maladie, que dois-je changer ?". Mon médecin le Dr Daoudal (*), m'a conduit vers la guérison en me conseillant le livre de Guy Corneau "la guérison du coeur".

Un travail sur moi, mené seule, a réveillé une blessure psychologique que j'avais occultée pendant 25 ans. Notons également que de précieuses séances d'acupuncture traditionnelle ont sans aucun doute contribué au rétablissement et j'avais corrigé mon alimentation sur les conseils du Dr Daoudal.

Toutefois cela rejoint ce que dit le Dr Eric Ancelet sur l'origine mentale de la maladie et je ne suis pas loin de penser que ce qui fait la différence entre 2 personnes qui ont un terrain très dégénéré l'une et l'autre, c'est la souffrance psychique qui déclenchera la maladie.

 

En rétablissant son terrain, ce n'est pas un problème que l'on résout mais bel et bien toutes sortes de malaises divers, même chroniques, qui ne trouvent plus leur raison d'être sur un terrain de santé.

 

L'approche de la santé par la notion de terrain permet de rétablir vraiment la santé contrairement à la prise de médicaments qui ne font que soulager un symptôme sans jamais guérir la personne. 

 

(*) Le docteur Daoudal est à la retraite et je voudrais le remercier pour son courage et son aide précieuse, j'espère qu'il aura un jour ce message.