Le magazine Nexus vient de publier un reportage expliquant comment le « virus de la Covid-19 » a été isolé à l’IHU de Marseille.
J’ai écouté, très intéressée, ce reportage dont les commentaires ravis, s’extasient devant un tel travail.
Le voici, régalez-vous de ce que les experts expliquent sur les différentes étapes qu’ils ont respectées :
https://www.youtube.com/watch?v=RtN6lS2DFFA
Je remercie Nexus pour ce reportage, parce que je m’interrogeais sur les procédés et techniques employés. Mais surtout, j’avais relevé en mars 2020 dans une Interview de Didier Raoult à La Provence (1), que les « virus » analysés sur 100 personnes atteintes d’infection respiratoire plutôt grave, ne mettaient absolument pas en évidence le SARS-CoV-2 mais plutôt des « virus endémiques » :
Pr Didier Raoult : « À Marseille, nous avons diagnostiqué 120 cas positifs, il y avait deux morts de plus de 87 ans. Ils mourraient aussi l'année dernière. Sur 100 prélèvements de gens qui ont une infection respiratoire, ce sont plutôt des cas graves, quand on teste 20 virus et 8 bactéries, il y en 50 % dont on ne sait pas ce qu'ils ont, c'est notre grande ignorance. Pour tous les autres, il y a 19 virus saisonniers, qui tuent aussi. Les coronavirus endémiques tuent plus ici que le chinois. Je confronte en permanence les causes de mortalité dans toute la région à cette espèce de soufflet anxiogène qui monte : pour l'instant, on a plus de chance de mourir d'autres choses que du Covid-19. Le grand âge, les comorbidités et la prise en charge tardive sont des facteurs de mortalité. C'est peut-être inentendable, mais c'est la réalité. La seule chose qui m'intéresse sont les datas, les données brutes. Les données vont rester, les opinions, elles, changent... Je ne dis pas l'avenir, mais je ne suis absolument pas terrifié. »
Comment se fait-il, qu’à partir du moment où l’IHU a reçu le modèle génétique de référence, il arrive à « reconstituer » ce modèle ?
Il s’agit bien de reconstitution à partir de machines « sophistiquées ». La machine recolle les morceaux grâce à des recouvrements identiques de fragments.
On peut imaginer des pièces de plusieurs puzzles mélangés, les pièces sont emboitées comme par magie prenant la forme « attendue », parce que, sur quel critère pourrait-on les relier ? Sur quelle logique ? Il s’agit bien d’une logique informatique, mais est-ce la réalité ?
La reconstitution d’un gène à partir de fragments multiples ne comporte-t-elle pas un risque d’interprétation par le logiciel qui fournit au plus près ce qu’on attend de lui.
Que donneraient donc des analyses en aveugle de plusieurs échantillons témoin (sain, asymptomatique, malade d’une autre maladie) comparés à l’échantillon du malade ?
Mais avant tout, on a isolé, à partir de l’échantillon prélevé sur un malade, des particules inférieures à 200 nm en les filtrant.
Les scientifiques connaissent les exosomes dans ces dimensions qui doivent être dans les mêmes gradiants de densité.
Sur quelques rares photos au microscope électronique (ME) dont on ne sait pas si la technique de fixation (d’éventuelle coloration, coloration négative) est la même, on pourrait donc arriver à distinguer les exosomes des virus.
Ce serait aussi simple que cela ? Parce qu’il y a forcément des exosomes dans l’échantillon prélevé sur le malade.
Pourquoi l’ingénieur du laboratoire en ME insiste sur le fait que çà ne peut pas être des exosomes et nous en montre une photo en coloration négative ?
On trouve, à l’intérieur des organismes vivants, des exosomes ou vésicules extracellulaires (VE) auxquels on découvre de plus en plus de propriétés :
« Les exosomes sont des vésicules extracellulaires de taille nanométrique sécrétées par les fluides corporels et sont connus pour représenter les caractéristiques des cellules qui les sécrètent. Le contenu et la morphologie des vésicules sécrétées reflètent le comportement cellulaire ou l'état physiologique, par exemple la croissance, la migration, le clivage et la mort des cellules. Le rôle des exosomes peut dépendre fortement de leur taille, et la taille des exosomes varie de 30 à 300 nm » (2)
Micrographie électronique d'exosomes sectionnés. (A) Morphologie de forme ronde des exosomes
Echelle : 100 nm
Coloration négative et immuno-coloration en montage entier. (A) La morphologie des exosomes est observée par coloration négative
Et il se trouve que, selon cette publication de mai 2020 (3), on ne fait pas vraiment la distinction entre virus et exosomes :
« Au cours des dernières décennies, la similitude entre les VE et les particules virales est devenue de plus en plus évidente. Les virus et les VE partagent différents aspects tels que la taille, la composition structurelle et biochimique, et le transport de molécules bioactives dans les cellules… »
En gros, un virologue verra dans une particule, un virus, là ou un spécialiste des exosomes verra un exosome.
Et donc le critère d’une rare particule figée en ME sur une rare photo me semble très nettement insuffisant.
Comprenez-vous l’importance de voir l’un ou l’autre ?
Dans un cas, on est en présence d’un parasite (virus pathogène) étranger à l’organisme.
Dans l’autre cas, on serait en présence d’une particule propre à l’organisme, propre à une cellule dont elle aurait les caractéristiques.
Où sont donc les nombreuses expériences témoins qui permettraient de confirmer qu’il s’agit bien d’un virus ?
Qu’auraient donné des échantillons prélevés sur une personne saine, sur une personne asymptomatique, sur une personne atteinte d’une autre maladie ?
Puisqu’il s’agit d’un isolat, toutes les particules doivent se ressembler. A quoi ressemble les autres particules du même filtrat ? Se présentent-elles toutes ainsi, avec ce contour sombre ? ou bien est-ce le fait de quelques unes seulement ?
Qu’est-ce qui assure que ces particules sont des particules étrangères à l’organisme sur lequel elles ont été prélevées ?
Qu’est-ce qui assure qu’elles sont la cause de la maladie ?
Sans doute les scientifiques ne pensent pas nécessaire de refaire toutes ces démonstrations, considérées acquises. Pourtant ils fonctionnent sur des modèles acquis dont ils sont loin de soupçonner l’extrême fragilité.
A l’époque où on a analysé les virus, prétendant qu’ils étaient des particules étrangères à l’organisme sur lequel on les prélevait, on ne connaissait pas les exosomes. On ne soupçonnait pas la présence de ces particules indigènes. Ce qu’on a appelé virus pourrait-il être un exosome en rapprochant les travaux des uns et des autres ?
Pour le microbiologiste Stefano Scoglio (4), les exosomes ne sont autres que les microzymas de Béchamp.
Brigitte Fau
3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7291340/
4. https://crowdbunker.com/v/zYCQv2d1